..
Soumettre le manuscrit arrow_forward arrow_forward ..

Syndrome de néphrite et d'uvéite tubulo-interstitielles (TINU), deux nouveaux cas et revue de la littérature

Abstract

Aicha Laidoudi*,D Hakem,A Ghout ,A Boukrara ,S Medaoud ,A Boudjelida ,M Salah ,D Boulfani ,F Haddoum ,Djenane ,K Kalem ,A Berrah

Cas 1 : Une femme de 25 ans, a consulté pour asthénie, perte de poids, hypertension artérielle sévère et uvéite antérieure unilatérale aiguë. Elle avait également une protéinurie, une hématurie, une acidurie, une insuffisance rénale et une rétinopathie hypertensive de grade I. La biopsie rénale a montré un granulome non caséeux dans le tissu interstitiel et une néphrite tubulo-interstitielle (TIN) avec lésions granulomateuses dans le parenchyme médullaire. Toutes les explorations étaient négatives mais QuantiFERON était 10 fois normal sans bacille de Koch. Aucun autre site de granulome. La patiente a partiellement répondu au traitement par corticoïdes. Elle a repris après un arrêt intempestif des corticoïdes. L'épargne corticostéroïdienne a été assurée par le mycophénolate mofétil. Cas 2 : Patient de 46 ans, avec antécédents familiaux de mère décédée d'IRC, présentait une uvéite antérieure récidivante, une insuffisance rénale, une protéinurie et un syndrome inflammatoire, la recherche d'agents infectieux ou d'origine auto-immune était négative. La biopsie rénale a montré des lésions de TIN au stade subaigu ; la biopsie des glandes salivaires a montré une sialadénite lymphocytaire chronique de stade III sans syndrome de Sjögren ni sarcoïdose. Le patient a reçu un traitement par corticoïdes. Discussion : La présence de TIN, d'uvéites antérieures récidivantes, l'absence de notion de prise médicamenteuse, la réponse aux corticoïdes et l'exclusion d'autres diagnostics conduisent au syndrome TINU. La positivité du Quantiferon s'explique par le fait que le syndrome TINU est associé à des marqueurs sérologiques élevés en l'absence de leurs maladies correspondantes, et la présence d'une sialadénite lymphocytaire chronique expliquée par ces troubles immunologiques sans syndrome de Sjögren, Les deux patients sont restés bien portants sans récidive d'uvéite 2 et 6 ans plus tard respectivement. Conclusion : Le syndrome TINU est secondaire à des troubles immunologiques comme en témoignent l'infiltration interstitielle du parenchyme rénal, la maladie inflammatoire de l'uvée et la bonne réponse à la corticothérapie.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié

Partagez cet article

Indexé dans

arrow_upward arrow_upward