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Mutation génétique chez les enfants égyptiens atteints du syndrome néphrotique résistant aux stéroïdes - Manal M Thomas - Centre national de recherche

Abstract

Manal M Thomas

Le syndrome néphrotique est l'étiologie la plus courante de la protéinurie chez les enfants. La néphrose résistante aux stéroïdes (SRNS) est définie par une résistance à la thérapie aux stéroïdes simples et reste l'une des étiologies les plus intraitables de l'insuffisance rénale. Des études moléculaires ont découvert des molécules spécialisées dans les podocytes qui jouent un rôle dans la protéinurie. Les mutations du NPHS2 qui code pour la podocine constituent une explication fréquente du SRNS dans le monde entier. Cette étude visait à rechercher des mutations de la podocine chez les enfants égyptiens atteints de SRNS et leurs parents. Notre étude comprenait des patients de 10 familles égyptiennes non apparentées diagnostiquées avec un SRNS. L'analyse mutationnelle du gène NPHS2 a été réalisée par amplification par réaction en chaîne par polymérase de toute la région codante du gène et séquençage direct. Une consanguinité positive a été détectée dans cinq cas, et 4 d'entre eux avaient des antécédents positifs de SRNS chez un proche. L'analyse mutationnelle du gène NPHS2 a révélé des mutations pathogènes dans quatre cas (40 %), dont une mutation faux-sens totalement unique chez un patient (c.1A>T ; p.M1L). Notre étude a conclu que les mutations du gène NPHS2 sont courantes chez les enfants égyptiens atteints de SRNS. Nous soutenons un modèle où l'ethnicité joue un rôle crucial dans les mutations spécifiques du gène NPHS2 puisqu'une mutation totalement unique a été trouvée chez un patient au cours de cette étude. Une étude future sur un nombre démesuré de patients égyptiens atteints de SRNS est nécessaire pour repérer la contribution génétique particulière de ce gène dans le développement du SRNS dans notre population, ce qui pourrait aider au pronostic et à la prise en charge des patients.

Le syndrome néphrotique (SN) est l'une des maladies rénales primaires les plus courantes et ses formes progressives peuvent aboutir à une maladie rénale chronique. Le SN est le résultat d'une lésion de la barrière de filtration glomérulaire et se présente cliniquement avec une protéinurie importante, une hypoalbuminémie, un œdème et une hyperlipidémie. La plupart des patients atteints de SN présentent une réponse honnête au traitement aux stéroïdes et ont un pronostic honnête. Au contraire, environ 10 % des enfants et 40 % des adultes sont résistants aux stéroïdes [néphrose résistante aux stéroïdes (SRNS)], ne présentant aucune réponse au traitement aux stéroïdes et ayant un mauvais pronostic. Le devenir progressif du SRNS vers l'insuffisance rénale terminale (ESRD) est observé chez 50 à 70 % des patients. Des défauts structurels héréditaires de la barrière de filtration glomérulaire sont détectés dans des cas isolés et familiaux de SRNS. Le tableau pathologique de la glomérulosclérose segmentaire focale (GSSF) est révélé chez environ 63 à 73 % des patients atteints de SNCR d'origine infantile.

 

 

 

 

Des études moléculaires récentes impliquant des enfants atteints de SNSR primaire sporadique ont décrit des mutations dans de nombreux gènes codant des protéines responsables de l'intégrité de la barrière d'infiltration glomérulaire. Ces gènes comprennent la néphrine (NPHS1), la podocine (NPHS2), l'alpha-actinine 4 (ACTN4), la protéine associée au CD2 (CD2AP), le gène de la tumeur de Wilms 1 (WT1), le canal cationique à potentiel récepteur transitoire 6 (TRPC6) et la laminine bêta-2 (LAMB2). Les protéines codées par ces gènes (néphrine, podocine, alpha-actinine-4, une protéine adaptatrice ancrant le CD2 et d'autres) altèrent la fonction des podocytes. Les mutations de NPHS1, NPHS2 ou WT1 pourraient également être à l'origine de formes sévères de SN chez les enfants, aboutissant à l'IRT. Français Parmi elles, les mutations NPHS2 sont considérées comme les plus courantes et sont observées dans 10 à 30 % des cas sporadiques de SRNS avec FSGS.8 La portée clinique des mutations NPHS2 s'est élargie, avec la preuve que les mutations dans le gène podocine correspondant peuvent provoquer un NS à la naissance, dans l'enfance ou à l'âge adulte. Il est recommandé de rechercher les mutations NPHS2 en parallèle ou avant de commencer la corticothérapie chez les patients NS pour évaluer les bénéfices du traitement. Les mutations NPHS2 ont été identifiées pour la première fois chez des enfants atteints de SRNS diagnostiqués avant l'âge de 6 ans qui ont atteint l'IRT au cours de la première décennie de vie.11 Cette étude vise à rechercher les mutations de la podocine chez les patients égyptiens atteints de SRNS et à la comparer à d'autres séries publiées.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié

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