Tsuyoshi Yamaguchi*, Takatsugu Okegawa, Eiji Higashihara, Kikuo Nutahara
Objectif : Comparer la survie globale (SG) entre la néphrectomie radicale (NR) et la chirurgie épargnant les néphrons (CEN) en fonction du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) préopératoire et de la taille de la tumeur. Méthodes : Les patients atteints de tumeurs rénales cT1 (N0M0) traités par NR ou CEN entre 1994 et 2014 ont été inclus. La SG a été comparée par la technique chirurgicale en utilisant des courbes de Kaplan-Meier pour l'ensemble de la population. Ensuite, des analyses de sous-groupes pour la SG ont été réalisées en fonction de la présence (< 60 ml/min/1,73 m2) ou de l'absence (≥ 60 ml/min/1,73 m2) de maladie rénale chronique (MRC) préopératoire et en fonction du statut de la maladie cT1a et cT1b. Une analyse multivariée a également été réalisée. Résultats : 440 patients ont été inclus. Il n'y avait pas de différence significative de SG selon la technique chirurgicale, y compris chez les patients atteints d'IRC. Cependant, le groupe sans MRC avait une SG significativement meilleure que le groupe avec MRC. De plus, par rapport à la RN, l'utilisation du NSS était associée à une OS significativement meilleure pour les patients sans IRC, y compris ceux atteints de tumeurs cT1a. Aucune différence significative n'a été observée lorsque l'OS a été comparée par la technique chirurgicale chez les patients atteints d'IRC ou de tumeurs cT1b. Une analyse multivariée a montré que le DFGe préopératoire et la taille de la tumeur étaient des facteurs de risque indépendants dans la population totale et dans le groupe sans IRC, respectivement. Conclusion : Nous avons montré que le NSS peut être bénéfique pour les patients atteints de tumeurs préopératoires non-IRC et de stade cT1a. Le RN et le NSS produisent une OS comparable chez les patients présentant une fonction rénale ou une taille de tumeur préopératoire défavorables. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur des populations plus importantes.
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