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Volume 3, Problème 1 (2017)

Éditorial

Association entre l'épilepsie et le syndrome de Gilles de la Tourette chez les enfants

Kun-Long Hung

L'épilepsie est de plus en plus reconnue comme une association importante avec les troubles de tics et le syndrome de Gilles de la Tourette chez les enfants. Des études antérieures ont rapporté que la prévalence globale du syndrome de Gilles de la Tourette était d'environ 1 % chez les enfants. Des études épidémiologiques ont montré des preuves d'une augmentation des comorbidités neuropsychiatriques du syndrome de Gilles de la Tourette, notamment le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble du spectre autistique. Les études récentes ont démontré un risque accru d'épilepsie chez les enfants atteints du syndrome de Gilles de la Tourette, ainsi qu'un risque accru de syndrome de Gilles de la Tourette chez les enfants épileptiques. Les informations génétiques et cliniques font référence à une base neurobiologique commune pour l'épilepsie et le syndrome de Gilles de la Tourette.

article de recherche

Altération de la fonction exécutive due à des décharges épileptiformes intercritiques chez des patients atteints d'épilepsie généralisée idiopathique

Jiang Yubao, Wu Jiaonan, Wang Yu et Wang Kai

Objectif : De nombreux patients atteints d'épilepsie généralisée idiopathique (IGE) présentent des déficits cognitifs. Les décharges épileptiformes intercritiques (DEI) peuvent contribuer à la déficience cognitive dans l'épilepsie ; cependant, la relation entre les DEI et la déficience cognitive n'est pas claire.
Méthodes : Dans cette étude, nous avons analysé la fonction exécutive dans trois groupes : les patients IGE avec DEI, les patients IGE sans DEI et les témoins sains. La fonction exécutive a été évaluée à l'aide du Stroop Test, du Verbal Fluency Test, du Digit Span Test et du Wisconsin Card-Sorting Test.
Résultats : Les patients IGE avec DEI ont obtenu de moins bons résultats aux tests de fonction exécutive que les patients sans DEI. De plus, les patients IGE sans DEI ont obtenu de moins bons résultats que les témoins sains. Il y avait des différences significatives entre les trois groupes dans les performances au Stroop Test, au Digit Span Test (en avant et en arrière), au Verbal Fluency Test (animaux, fruits) et aux sous-échelles du WCST (Catégories complétées, Réponse correcte, Total des erreurs et Erreurs de conservation).
Conclusion : Ces résultats suggèrent que la fonction exécutive des patients atteints d'IGE est altérée et est encore plus altérée par les DEI. Des études futures devraient déterminer si les patients atteints d'IGE bien contrôlés pourraient bénéficier d'un traitement antiépileptique.

article de recherche

Crises néonatales : incidence, étiologies, caractéristiques cliniques et résultats de l'EEG dans l'unité de soins intensifs néonatals

Su-Ching Hu, Kun-Long Hung et Hui-Ju Chen

Français : Objectif : Évaluer l'incidence, les étiologies, les caractéristiques cliniques et les résultats de l'EEG des crises chez les nouveau-nés admis dans un centre médical.
Méthode : Nous avons examiné rétrospectivement les dossiers médicaux des nouveau-nés chez qui on a diagnostiqué une crise néonatale à l'unité de soins intensifs néonatals (USIN) d'un centre médical à Taïwan de janvier à décembre 2015. Les tableaux cliniques, les données de laboratoire, l'imagerie et les résultats de l'EEG ont été examinés dans tous les cas.
Résultats : Des crises néonatales ont été diagnostiquées chez 22 des 122 admissions néonatales en USIN en 2015. Le type de crises le plus fréquemment observé était subtil (77,2 %), suivi des crises toniques (13,7 %) et cloniques (9,1 %). Une acidose a été notée dans les cas d'asphyxie périnatale et de choc. Les autres données de laboratoire n'étaient pas contributives. Dix-sept (77,3 %) cas présentaient un EEG anormal (pics focaux en majorité) et 12 (54,5 %) cas présentaient des résultats d'imagerie anormaux. L'asphyxie périnatale (59,1 %) était la cause la plus fréquente des crises néonatales, suivie de l'infection du SNC (18,2 %), du syndrome malformatif (9,1 %) et de l'hémorragie intracrânienne (9,1 %).
Conclusion : Des crises néonatales ont été constatées dans environ 18 % de nos admissions en USIN en un an et la plus fréquente était de type subtil. L'asphyxie périnatale était l'étiologie la plus fréquente des crises néonatales, suivie de l'infection du SNC. L'EEG joue un rôle majeur dans le diagnostic et le suivi des crises néonatales.

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