Roy G Beran
Introduction : L'épilepsie comprend ≥ 2 crises non provoquées (> 24 h d'intervalle), 1 crise non provoquée avec probabilité de récidive (≥ 60 %) ou un syndrome épileptique. Ce qui suit est une réflexion sur le traitement.
Contexte : Les ASM les plus récents offrent un traitement d'appoint, mais aucun n'est plus efficace que la carbamazépine (CBZ), bien qu'il y ait peut-être moins d'effets indésirables. Le valproate (VPA) est préféré dans l'épilepsie généralisée (sauf chez les femmes en âge de procréer) avec une préférence accrue pour le lévétiracétam et la lamotrigine (LTG). Malgré le déclin des ASM plus anciens, Beran a soutenu la CBZ.
La première crise non provoquée présente un risque de récidive de 30 à 50 %, ce risque passant à 70 à 80 % en cas de deuxième crise. Les pourcentages augmentent en cas d'examen neurologique anormal, de pics focaux à l'électroencéphalogramme (EEG) et de crises focales.
La présentation la plus courante de l'épilepsie aux urgences est une non-observance provoquant des crises épileptiques soudaines, avec : un contrôle des crises de durée plus courte ; une moins bonne adhésion au traitement antiépileptique ; une polythérapie plus fréquente ; des EEG plus anormaux ; et des anomalies de l'imagerie cérébrale.
Discussion : Les manifestations épileptiques comprennent deux catégories : les crises inaugurales ou récurrentes. Des facteurs tels que les infections ou le sevrage alcoolique nécessitent une intervention et les crises en cours doivent être interrompues. Les crises récurrentes nécessitent des dosages sanguins avant l'administration des ASM en cours.
Le traitement de la première crise focale a favorisé les ASM plus récents et a eu tendance à ignorer les ASM plus anciens, malgré le soutien apporté à la CBZ. L'AVP est privilégiée chez les femmes non en âge de procréer pour l'épilepsie généralisée. Les essais ont préconisé la LTG.
Conclusion : L'épilepsie se caractérise par une tendance à la récurrence des crises, y compris une crise unique, en supposant un risque de récurrence ≥ 60 %. Le traitement des premières crises focales privilégie les ASM les plus récents (l'auteur préconisant la CBZ) ; l'AVP a été préférée chez les femmes en âge de procréer présentant des crises généralisées. En cas de non-observance, la reprise des ASM précédents, après échantillonnage des niveaux d'ASM, semble optimale.