Angèle Behera
Le microenvironnement tumoral complexe est un régulateur crucial des réponses immunitaires antitumorales dans les cancers gynécologiques. La manière dont les cellules cancéreuses interagissent avec la population diversifiée de cellules effectrices immunitaires a un impact substantiel sur l'efficacité de la chimiothérapie traditionnelle et des méthodes d'immunothérapie de pointe. Dans cette étude, nous nous concentrons spécifiquement sur le rôle des macrophages dans les cancers de l'ovaire, de l'endomètre et du col de l'utérus. Nous discutons de l'évolution des macrophages et de la manière dont leur état de polarisation est influencé par les stimuli de leur environnement. En favorisant la croissance tumorale et en contrôlant l'immunosuppression, les macrophages associés aux tumeurs (TAM) dans le microenvironnement tumoral affectent les résultats du traitement. Nous décrivons des stratégies cliniques qui ciblent particulièrement les TAM, telles que la limitation de la différenciation des macrophages, le blocage des points de contrôle immunologiques, la réduction du recrutement de monocytes dans la tumeur et la prévention du blocage des points de contrôle immunitaires.
F. Zahra Cheikhna, A. Benzzine, F. Haddad, FZ Elrhaussi, M. Tahiri, W. Hliwa, A. Bellabah et W. Badre
La tumeur de Buschke-Lowenstein (BLT) ou condylomes acuminés géants (GCA) est relativement rare. Elle est due à des papillomavirus, et en particulier aux HPV de sérotypes 6, 11. Elle survient le plus souvent chez des hommes immunodéprimés. Elle se caractérise par la fréquence des récidives et le risque de transformation maligne et le traitement reste essentiellement chirurgical.
Nous rapportons le cas de douze patients traités pour TBL anorectal, dont onze étaient immunocompétents. A partir de cette étude et d'une revue de la littérature, nous décrirons les aspects épidémiologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette pathologie. L'originalité de cette étude réside dans le fait que cette pathologie ait été diagnostiquée chez des patients immunocompétents.
Maria João Vieira Silva, Christine Costa et Salvato Feijo
Le sarcome synovial pulmonaire primitif est une tumeur extrêmement rare et très agressive. Le diagnostic est établi après exclusion du sarcome extrathoracique et d'autres tumeurs malignes pulmonaires primitives.
Nous rapportons le cas d'un homme de 73 ans qui présentait une masse bien définie. L'immunohistochimie était positive pour bcl-2, vimentine, S-100 mais négative pour CD34, cytokératine, antigène de membrane épithéliale et calrétinine.
Étant donné la rareté du sarcome synovial primaire du poumon, il n’existe pas de lignes directrices pour son traitement et la survie est faible, bien que de nouvelles possibilités thérapeutiques apparaissent et doivent être prises en compte dans la prise en charge future.
Kobe Van Hove, Louise Callens, Floor Vanelderen, Iraj Ahmadzai, Louis-Philippe Boret, Luca Sarchi, Marco Paciotti, Angelo Mottaran, Adele Piro, Luigi Nocera, Pieter De Backer, Fernando Gonzales-Meza, Ruben De Groote, Alexandre Mottrie and Carlo Andrea Bravi
Background: Radical prostatectomy is among gold standard treatments for prostate cancer (PCa). As compared to other surgical approaches, robot-assisted radical prostatectomy (RARP) offers several advantages such as better intra-operative manipulation and lower peri-operative morbidity and as such, it is currently the preferred surgical option whenever available. In candidates to RARP, a large prostate is often a challenge as it may affect operative and functional outcomes, but can be safely performed according to current literature. However, studies of RARP involving a large prostate were often limited to a weight ranging from 50 to 150 grams, with only few cases of RARP performed on bigger prostate glands. For this reason, we want to describe a case of a patient with a prostate larger than 350 grams treated with RARP at our institution.
Case report: We presented a case of a 68-year-old patient that came for a second opinion following a diagnosis of prostate carcinoma after an elevated PSA of 21 ng/ml without the presence of lower urinary tract symptoms. Magnetic resonance imaging showed a PIRADS 5 lesion in the left apex with an estimated weight of 450 grams. Biopsy showed an International Society of Urological Pathology (ISUP) group-3 adenocarcinoma. RARP was performed using an anterior, trans-peritoneal approach. The operative time was 210 minutes, and the estimated blood loss was 1400 ml. Pathological examination showed a pT3b, ISUP group 3 invasive PCa, with negative surgical margins. After surgery, the patient was discharged after two days without postoperative complications, and the urethral catheter was removed after 5 days. At a follow-up visit 30 days after surgery, the patient had neither voiding problems nor urinary incontinence.
Conclusion: We described a case of a patient with an extremely large prostate who underwent robot-assisted radical prostatectomy for prostate cancer. Our findings suggest that a large prostate size is not an absolute contraindication for RARP, with optimal recovery of urinary continence early after surgery. Further research, especially larger studies with longer follow-up, is awaited in order to accurately evaluate outcomes of RARP in patients with large prostates.