Abebe Sorsa
Contexte : La thérapie antirétrovirale hautement active (HAART) a apporté des changements significatifs dans la réduction de la morbidité et de la mortalité chez les enfants vivant avec le VIH/SIDA. Les décisions concernant l'initiation et/ou le changement de thérapie antirétrovirale (TAR) sont guidées par la surveillance des paramètres de laboratoire de l'ARN du VIH plasmatique (charge virale) et du nombre de cellules T CD4+ en plus de la réponse clinique globale du patient. La démonstration de la valeur pronostique du nombre de cellules CD4 était d'une importance majeure dans le développement de stratégies thérapeutiques. Par conséquent, l'objectif de cette étude était d'évaluer les facteurs prédictifs d'une récupération sous-optimale des cellules CD4 au cours des six premiers mois de TAR. Méthodes : L'étude est une étude transversale rétrospective visant à évaluer les facteurs prédictifs d'une récupération sous-optimale des cellules CD4. Les dossiers médicaux des patients ont été récupérés et les variables importantes ont été saisies dans un outil de questionnaire standard. Le test T est utilisé pour évaluer les changements dans le nombre de cellules CD4 après le début du TAR. Des régressions logistiques binaires et multiples ont été utilisées pour évaluer les facteurs prédictifs de la récupération des cellules CD4. Résultats : Les données de 360 ??enfants ont été analysées. Français Le nombre de cellules CD4 au début du traitement antirétroviral était compris entre 3 et 2003 cellules/ml avec un écart interquartile de 231 à 317 cellules/ml. Après 6 mois de traitement antirétroviral, le nombre de cellules CD4 a augmenté, allant de 71 à 2 300 cellules/ml avec un écart interquartile de 458 à 612 cellules/ml et une différence moyenne du nombre de cellules CD4 de 230, IC à 95 % (199,414 à 260,613) ; P < 0,001. Un stade clinique avancé de la maladie, un degré sévère d'immunodépression, la présence d'anémie, la présence de diarrhée chronique au départ, une faible prise de poids au cours des six premiers mois de traitement antirétroviral étaient des facteurs qui affectaient négativement les tendances de récupération des CD4. Conclusion : Notre étude a démontré qu'un stade clinique avancé de la maladie, un degré sévère d'immunodépression, la présence d'anémie au départ et la présence de diarrhée chronique, une faible prise de poids au cours des six premiers mois de traitement antirétroviral étaient des facteurs qui affectaient négativement les tendances de récupération des CD4.
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