Yutaka Tsutsumi*, Shinichi Ito, Ryo Kikuchi, Satomi Matsuoka et Takanori Teshima
Français : Objectif : L'objectif de cette étude est d'analyser le facteur de risque de réaction liée à la perfusion (IRR) due au traitement par rituximab chez les patients atteints d'un lymphome non hodgkinien à cellules B. Méthodes : Une analyse rétrospective a été menée sur les patients nouvellement diagnostiqués d'un lymphome non hodgkinien à cellules B qui ont reçu une chimiothérapie contenant du rituximab. Plusieurs facteurs avec des cytokines chez les patients ont été calculés. Une valeur AP < 0,05 est significative. Résultats : 18 patients ont été inclus dans l'analyse. La plupart des patients étaient des lymphomes diffus à grandes cellules B ou des lymphomes folliculaires. Six patients présentaient une IRR. Le TNF-α, l'IL6, l'IL8, le sIL-2R, la pré-administration de prednisolone n'ont pas montré de différences significatives. Le symptôme B, la CRP et le sexe ont montré des différences significatives dans cette analyse (symptôme B : P = 0,0139, sexe : P = 0,014, CRP : P = 0,0354). Conclusion : Le symptôme B, la CRP et le sexe pourraient être des facteurs de risque importants de survenue d'une RIR. Les cytokines spécifiques n'étaient pas corrélées avec la RIR. Une surveillance attentive de la RIR pendant l'administration de rituximab est nécessaire pour les patients atteints de lymphome non hodgkinien à cellules B avec symptômes B et CRP positifs.
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