Najmeh Parhizgari, Farhad Rezaei, Mohammad-Reza Khatami, Sayed Mahdi Marashi, Mohammad Farahmand, Farzane Behnezhad, Monireh Derakhshani, Fatemeh Ajami-Nezhad et Talat Mokhtari-Azad
Contexte : Malgré les protocoles de prophylaxie antivirale, le cytomégalovirus (CMV) reste une cause majeure de morbidité et d'échec de greffe chez les receveurs de greffe rénale. Cette étude visait à étudier l'incidence de l'apparition précoce ou tardive de la virémie à CMV chez les receveurs de greffe rénale et à évaluer la corrélation entre les résultats de laboratoire et l'origine du greffon avec la virémie à CMV.
Méthodes : Dans cette étude prospective cas-témoins, 192 receveurs de rein ont été évalués quant au moment et aux facteurs de risque potentiels en fonction d'une virémie CMV détectable (≥ 200 copies/ml) et tous les corrélats ont été évalués à l'aide de modèles de régression logistique multivariée.
Résultats : 153 participants parmi les patients examinés étaient éligibles pour participer à l'étude. Le risque de virémie à CMV avec des charges virales ≥ 200 copies/ml était de recevoir un greffon provenant d'un donneur décédé. Il est important de noter que la virémie à CMV est survenue principalement 4 mois après la transplantation, alors que les patients étaient censés être sous prophylaxie à CMV.
Conclusions : La réception d'un greffon rénal provenant d'un donneur décédé augmente significativement l'incidence de la virémie chez les patients transplantés rénaux. Le mois médian d'apparition de la virémie à CMV était le 4e mois après la transplantation. Les analyses sériques ont montré une augmentation significative de la créatinine et une diminution des plaquettes dans le groupe CMV positif par rapport au groupe témoin. Nos résultats ont indiqué que la virémie n'a pas affecté la survie de l'allogreffe ou du patient.
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